Kaolin, De retour dans nos criques

Kaolin

Les Français de Kaolin seront au festival Rock en Seine le 28 août. L'occasion de découvrir quelques titres de leur deuxième album, De retour dans nos criques.

J'me fais houspiller parce que je prononce Kaolin comme Tsouin. Apparemment, c'est pas ça qu'on dit. Faut savoir : avant, je prononçait Kaoline. Comme dans Caroline. Puis j'ai appris que le groupe tirait son nom de la roche, le kaolin, qui se prononce Kaolain. Et maintenant, on me dit que j'ai tout faux, alors je... Oh et puis après tout, on s'en tape : le but ici n'est pas de savoir prononcer mais de savoir écouter.

C'est d'ailleurs ce que je fais depuis qu'on m'a offert le nouvel album de Kaolin, De retour dans nos criques, pour mon anniversaire. Deretour, puisqu'il s'agit là du deuxième album de ce groupe originaire de Montluçon.

Les visuels de l'album (en particulier le visuel intérieur, une plage enserrée de nuages) donnent le ton : de retour dans nos criques procure cette sensation étrange qu'on a lorsqu'on reste dans l'eau alors qu'il fait légèrement plus frais dehors et que la pluie commence à tomber.

Ce contraste entre bulle de douceur et extérieur plus rude plane sur l'ambiance un peu sombre, un peu trouble de cet album. Les mélodies caressent l'oreille, même quand le rythme se fait un peu plus rapide (comme dans Plage et gazole). Les sons semblent en suspension comme dans le dernier titre, un Caraïbes instrumental. Le tout, avec ses mélodies fragiles au point de se casser, a de quoi plonger son auditeur dans un état de rêverie des plus agréables...